Lifting des cuisses :
cruroplastie

La peau de l’intérieur des cuisses est fine et ses fibres élastiques sont fragiles. Elle est donc rapidement dégradée par le vieillissement naturel ou par les variations pondérales. Au problème de l’excès de peau s’associe souvent le problème d’un excès de graisse localisé à ce niveau. L’augmentation de volume de cette zone peut devenir gênant lors de la marche à cause du frottement.

L’intervention est indiquée chez les personnes ayant la peau tombante et un excès de graisse au niveau des cuisses. Généralement, ce relâchement de la peau est lié à l’âge ou à une forte perte de poids. Le but de l’intervention sera donc de raffermir les cuisses en réalisant une liposuccion et l’ablation de l’excédent de peau disgracieux.

Lors de la première consultation avec le Dr Irthum, un examen de la silhouette est effectué afin de déterminer le traitement le plus approprié à votre cas.

Une fois le type de traitement défini, des photos sont réalisées et une simulation du résultat peut vous être proposée. Le déroulement de l’intervention ainsi que le résultat attendu seront expliqués en détails.

Quelle que soit votre demande, le Dr Irthum répondra à toutes vos questions et inquiétudes. Son expertise vous permettra de choisir la meilleure démarche à suivre en fonction de vos souhaits et de votre anatomie.

En bref :

  • Résultat : Naturel sous 2 à 3 semaines, final sous 6 mois à 1 an.
  • Anesthésie : Générale
  • Hospitalisation : Ambulatoire ou 1 nuit
  • Durée de l’opération : 2h à 3h
  • Douleur : Entre 3 et 4 sur une échelle de 10
  • Cicatrices : Le long de la face interne des cuisses
  • Convalescence : 15 à 20 jours
  • Reprise du sport : Progressive à partir de 6 semaines

But de l’intervention :

L’intervention a pour but de réduire l’excès graisseux par la lipoaspiration, mais aussi de supprimer l’excédent cutané et de suspendre solidement la peau restante afin de la retendre efficacement au niveau des cuisses.

Technique utilisée :

Dans un premier temps, le Dr Irthum corrigera le surplus graisseux par lipoaspiration (voir onglet lipoaspiration des cuisses). Ensuite, l’excès de peau est enlevé, laissant une cicatrice dont l’emplacement et la longueur dépendent de l’importance de la distension cutanée et du type d’intervention choisie.

Il existe 3 types d’opérations en fonction de l’excès cutané et adipeux :

  • Technique horizontale pure : On l’utilise lorsque l’excès en longueur est prédominant. Il se traite en tirant la peau vers le haut « comme on remonte un pantalon ». La cicatrice part du pli de l’aine. Elle se prolonge ensuite dans le sillon entre le périnée et le haut de la face interne de la cuisse, et se poursuit en arrière jusqu’au pli fessier où elle se termine. Dans cette technique, la traction est verticale. Pour éviter que la cicatrice ne redescende, le chirurgien doit fixer de la peau en profondeur au ligament situé en haut de la face interne de la cuisse.
  • Technique verticale pure : L’excès en largeur est prédominant et se traite « comme on rétrécit un pantalon ». La cicatrice verticale est située le long de l’intérieur de la cuisse. Elle est plus ou moins longue (et donc plus ou moins visible) suivant l’importance de l’excès de peau. Elle peut être limitée au tiers supérieur de la cuisse. Dans ce cas, elle est très discrète. Lorsque l’excès est important, dans le cas d'une perte de poids massive par exemple, elle peut descendre jusqu’au genou. La traction étant horizontale, la fixation de la peau au ligament n'est pas nécessaire.
  • Technique mixte : les deux techniques sont souvent associées lorsqu’il y a présence des deux excès de peau. On obtient ainsi une cicatrice en L inversée ou en T.

Intervention chirurgicale et hospitalisation :

Le patient rentre le jour de l’opération. L’intervention se déroule sous anesthésie générale et dure entre 2 heures et 3 heures.
Après l’intervention, la douleur est traitée par un traitement antalgique adapté. Le pansement est modelant et un panty de contention est mis en place. De la glace est immédiatement appliquée à titre antalgique et anti-inflammatoire. La survenue post-opératoire d’un œdème et d’ecchymoses est un phénomène normal.
L’intervention est le plus souvent réalisée en ambulatoire - le patient ne reste pas la nuit à l’hôpital - ou en hospitalisation d’une nuit dans certain cas.

Post-opératoire :

Dans les suites opératoires, des ecchymoses (bleus) et un œdème (gonflement) apparaissent au niveau des régions traitées et des pieds.
Le pansement est refait le lendemain de l’intervention puis tous les 2 jours. Il est recouvert par le vêtement compressif que vous aurez acheté avant l’intervention et qui est à conserver jour et nuit pendant 2mois.
Les douleurs sont variables, mais sont en règle générale peu importantes, semblables à des sensations de tiraillement et d’élancement.
La période de cicatrisation peut s’avérer un peu désagréable du fait de la tension qui s’exerce sur les berges de la suture. Durant cette période, il conviendra d’éviter tout mouvement d’étirement brutal.
Une activité normale pourra être reprise 15 à 20 jours après l’intervention, là aussi en fonction de la nature de l’activité professionnelle. Un travail sédentaire peut souvent être repris après quelques jours.
Les ecchymoses se résorbent dans un délai de 10 à 20 jours après l’intervention. On peut prévoir une reprise de l’activité sportive 6 semaines après l’intervention. Il conviendra de ne pas exposer au soleil ou aux U.V. les régions opérées avant au moins 3 semaines.
Le patient sera revu en consultation à 15 jours, 1 mois et demi, 3 mois et 1 an pour juger de l’évolution et du résultat.

Que dire des cicatrices ?

Comme toute intervention chirurgicale, une plastie des cuisses induit une rançon cicatricielle. L’emplacement et la longueur de la cicatrice dépendent de l’importance de la distension cutanée et du type d’intervention choisie. La cicatrice sera toujours le long de la face interne de la cuisse, ce qui lui permet d’être globalement bien cachée.
Elle devient progressivement blanche et cesse d’évoluer au bout de 1 an et demi. Durant cette période, il faut la protéger du soleil pour éviter une pigmentation brune, la masser avec une pommade cicatrisante pour l’hydrater, l’assouplir et éviter les adhérences.

Prise en charge financière :

Une prise en charge partielle par l’Assurance Maladie peut être possible en cas d’une chirurgie réparatrice après amaigrissement pour obésité morbide. Elle pourra être demandée en réalisant une demande d’entente préalable. Cela débouchera sur une consultation avec le Médecin Conseil de l’Assurance Maladie qui donnera son avis sur la prise en charge. Dans ce cas, le reste à charge varie de 1500 à 2500 euros et peut être remboursé en partie par votre Mutuelle.
S’il n’y a pas prise en charge par l’Assurance Maladie, le coût total de l’intervention est compris entre 3500 et 4500 euros. Un devis précis vous sera remis lors de la consultation. Aucun arrêt de travail ne sera fourni et les prescriptions médicamenteuses et de soins infirmiers ne seront pas remboursées.